Lors de l’état des lieux de sortie avec votre locataire, vous découvrez un mur humide ou des traces de moisissure ? Cela signifie qu’un dégât des eaux est survenu dans l’appartement et que le locataire ne l’a jamais déclaré, ni à vous ni à son assureur. Comment gérer ce dégât des eaux ? Qui prend en charge les réparations ? Lyanne vous accompagne et vous prodigue ses meilleurs conseils !
En résumé …
Lors de la survenue d’un dégât des eaux, le locataire est tenu de déclarer à son assureur dans les 5 jours suivant la découverte du sinistre pour bénéficier d’une prise en charge. Il est également obligé de prévenir son propriétaire en cas de sinistre pour que celui-ci puisse prévenir son assurance propriétaire non occupant (PNO) afin que les deux assurances puissent ensuite communiquer entre elles. En cas de dégât des eaux non déclaré, les dommages pourront être indiqués dans l’état des lieux de sortie et la caution pourra être retenue. L’éventuelle assurance PNO du propriétaire pourra également prendre en charge la réparation des dommages.
Les chiffres des dégâts des eaux en France
Le saviez-vous ? Chaque année, on compte pas moins de 3300 dégâts des eaux en France avec un coût de sinistre moyen de 985 €.
Dans ce genre de situation, il convient de déterminer la responsabilité de chacun.
La responsabilité ne va pas, en effet, porter sur la même personne selon la provenance du dégât des eaux.
Par exemple, un propriétaire qui réside dans son logement en dehors d’une copropriété est responsable d’un dégât des eaux qui a lieu dans son habitation.
En revanche, si le sinistre provient de chez un voisin c’est ce dernier qui est responsable. Si le propriétaire réside dans une copropriété, la responsabilité du syndic peut être mise en cause notamment si la fuite d’eau provient d’une installation commune comme une canalisation collective de départ d’eau.