Quelle différence entre assurance vie et assurance décès ?

22 septembre 2022
Noe Bares
Découvrir Lyanne
Accueil
»
Comment comparer les assurances
»
Assurance décès : comment ça marche ?
»
Quelle différence entre assurance vie et assurance décès ?

Il est naturel de confondre l’assurance décès avec l’assurance vie. Les deux contrats ont de nombreuses similitudes mais également des différences. Ces différences portent globalement sur la nature du contrat, l’origine de la somme versée, l’identité du bénéficiaire ainsi que la fiscalité de ces assurances. Il est important de savoir faire la différence entre assurance vie et assurance décès. L’assurance vie est un produit d’épargne tandis que l’assurance décès est un contrat d’assurance. Comment faire la différence entre assurance vie et assurance décès ? Comment fonctionne ces deux assurances ? Lyanne vous guide.

En résumé …
Il est relativement simple de faire la différence entre assurance décès et assurance vie. C’est d’abord la nature du contrat qui diffère. En effet, une assurance vie est un produit d’épargne tandis que l’assurance décès est un contrat d’assurance. Leur fonctionnement est plutôt similaire mais c’est leur fiscalité qui est différente. Là encore, il y a des similitudes, ce qui explique la confusion entre ces deux contrats.

Comment faire la différence entre assurance décès et assurance vie ?

L’assurance décès est un contrat d’assurance. Vous payez des primes à un assureur qui s'engage à verser un capital à vos bénéficiaires au moment de votre décès. Ce montant est fixe et est déterminé à la signature du contrat. L’assurance vie est un produit d’épargne. C’est un contrat par lequel vous payez des primes à un assureur pour qu’il verse une somme à vos bénéficiaires mais cette somme peut fluctuer car il s’agit d’un investissement financier. La première différence entre assurance décès et assurance vie tient donc de la nature des contrats.

La deuxième grande différence entre assurance vie et assurance décès est la fiscalité de ces deux contrats.

Comment fonctionne la fiscalité d’une assurance vie ?

Il existe deux couleurs différentes de fiscalité de l’assurance vie depuis 1998. On distingue ainsi la fiscalité verte de la fiscalité rouge.

La fiscalité verte correspond à l’hypothèse dans laquelle l’argent a été versé en assurance vie avant les 70 ans de l’assuré. Cette somme bénéficie d’un impôt attractif. En effet, le bénéficiaire a le droit à un abattement de 152 500 € puis à un taux fiscal à 20 %. Pour la grande majorité des bénéficiaires, cela permet d’éliminer la totalité de l’impôt à payer.

Exemple de fiscalité verte : Monsieur X investit 400 000 € et désigne ses 2 fils comme bénéficiaires. La somme transmise est donc de 400 000 € duquel il faut enlever 2 fois l’abattement soit 305 000, il reste donc 95 000 € sur lesquels il faudra payer 20% d’impôt soit 19 000 €.

Ainsi dans ce schéma, pour des versements effectués avant les 70 ans de 400 000 €, il ne reste que 19 000 € à payer en fiscalité de l’assurance vie.

La fiscalité rouge correspond à l’hypothèse dans laquelle l’argent a été versé en assurance vie après les 70 ans de l’assuré. L’imposition de cette somme est bien moins favorable. En effet, l’abattement en fiscalité rouge n’est que de 30 500 € puis les droits de succession classique s’appliquent.

Exemple de fiscalité rouge : Si on reprend le cas de Monsieur X, après la prise en compte de l’abattement, il reste encore 339 000 € duquel il faudra déduire 20 % pour les taxes. Ainsi, il faudra payer 67 800 € de fiscalité de l’assurance vie.

Ainsi, ce qu’il reste à payer au bénéficiaire dépend grandement de l’âge à laquelle l’assurance vie a été souscrite. Il est recommandé de faire attention à ces détails lorsque vous approchez vos 70 ans si vous souhaitez laisser de l’argent à vos proches.

Qu’advient-il des contrats souscrits avant 1991 ?

Pour les contrats d’assurance vie souscrits jusqu’en 1991, ainsi que pour les versements effectués jusqu’en 1998, le législateur a maintenu une exonération de droits et prélèvements quel qu’ait été l’âge de l’assuré au moment des versements.

Comment fonctionne la fiscalité d’une assurance décès ?

Le capital décès n’est pas imposable aux droits de succession en théorie. Si des cotisations ont été versées après les 70 ans du souscripteur, elles sont réintégrées dans la succession pour être imposées avec le reste du patrimoine du défunt. Le bénéficiaire est imposable à l’impôt sur le revenu sur le capital décès à un taux de 20 % et après déduction d’un abattement de 152 500 €.

Quels sont les types de contrats d’assurance décès ?

On distingue l’assurance décès temporaire et l’assurance décès vie-entière.

L’assurance décès temporaire

Ce contrat est limité dans le temps. Le contrat prend fin à une date précise. C’est un contrat courant en matière de crédit immobilier. C’est ce qu’on appelle un contrat à fonds perdus. Cela signifie que le contrat d’assurance décès temporaire n’est jamais rachetable. Les cotisations financent la couverture du risque pris par l’assureur. C’est un fonctionnement similaire à celui de l’assurance décès temporaire.

L’assurance décès vie-entière

Cette assurance fonctionne comme une opération d’épargne. Elle repose sur un contrat d’assurance-vie particulier. En effet, même si les cotisations versées sont inférieures au capital assuré, le capital qui sera versé en cas de décès de l’assuré sera celui du capital assuré.

La contrepartie de cette assurance est que les versements sont bien plus élevés que pour une assurance décès classique. À ce niveau, ce n’est donc plus une simple opération d’assurance mais bien une opération d’épargne.

Comment y souscrire ?

L’assuré peut y souscrire jusqu’à un certain âge pour une couverture illimitée jusqu’à son décès. Un questionnaire médical poussé sera nécessaire. Il est courant qu’un assureur demande que des examens complets soient réalisés car ce genre d’assurance concerne des sommes importantes.

Untitled UI logotextLogo
Orias n° 20002467
serviceclient@lyanne.fr

62 rue Jean-Jacques Rousseau
75001 Paris
© Copryright 2023 Lyanne.